mercredi 6 octobre 2010

Eco-Trail de Paris 2009

EINE KLEINE LAUFENMUSIK
Eco-trail de Paris
Un divertimento du Lutin
 
1 Praeludium

Cet Eco-Trail, je ne le sentais pas !  La région parisienne ne m'a pas vraiment porté chance:
En janvier, le RAID 28 m'a permis de connaître le froid, une nouvelle sensation venue du Grand Nord. Cela m'a valu un nouveau pseudo : Findus 71 (Findus, on comprend aisément, quant à 71, je suis à deux doigts de te l'expliquer cher lecteur).

En février, lors d'un Paris-Meaux en Off, je me suis ramené une belle inflammation du tendon d'Achille. Heureusement, il y avait mon Ostéo préféré qui m'a soigné en urgence et qui m'a mis le tendon à l'endroit et le portefeuille à l'envers.


2 Introduzzione 

Mes amis Loïc et Anne-Marie (des judokas, c'est dire !) qui habitent tout près du départ nous amènent, moi et ma Josette sur la base de loisirs de St Quentin. Nous avons un peu de mal à trouver le lieu du départ mais finalement, nous le trouvons à côté d'un chapiteau du cirque Bouglione. Nous sommes en terrain connu !

Essayez donc d'arriver dans un trail avec un T-shirt, une casquette ou un buff Kikouroù, vous allez voir ce qui va se passer !
  Et ce n'est qu'un échantillon !

3 Adagio molto


 Quatre-vingts bornes, c'est du gros pour un Lutin ! Je décide de prendre le départ plus que lentement en me plaçant à la fin du peloton derrière le Mustang qui fait assaut de prudence tout comme moi.


Eh bien, nous ne serons pas les derniers à nous échapper car Ouster fera encore plus fort en ne prenant le départ que sous la pression de Monstertruck qui l'a menacé de révéler à tout le monde qu'il était Anglais s'il ne démarrait pas rapidement.

 

Au bout d'un moment, je me retourne et je fais une photo pour prouver qu'il n'y a pas plus de trente personnes derrière moi. Regardez, le Lutin ne prend plus le départ à quinze à l'heure !

 Tranquille à la fin d'un peloton, c'est pas Lutin, c'est vrai ! 

Je me retourne et je vois la course s'étirer comme un de ces films Tchéco-Bulgares en V.O. qu'affectionne particulièrement cet esthète de Mustang (moi, je préfère Schwarzenegger).

 Y'en a hein ! En fait, je vais en poutrer au moins 600, ça c'est Lutin ! 

Un bout de chemin avec Ouster (son nom, ça vient d'Hyperfion, un roman de science-miction) et un bout de chemin avec le Mustang (son nom vient d'une particularité bien connue du cheval). Les deux, épouvantés par ma présence finissent par réussir à s'échapper. Ouster parce que je m'essaie à parler sa langue et Mustang parce qu'il me connaît...

Tant pis, je trouve à m'occuper en suivant un moment une concurrente qui a eu la bonne idée de mettre pour courir une petite jupette qui se soulève à chaque foulée. Bon, au bout d'un moment, je suis obligé de la dépasser car son compagnon fait une bonne tête de plus que moi...

Caramba ! Je suis repéré !

Nous rentrons dans St Quentin et je prends le temps d'admirer tous ces paysages si exotiques pour un Lutin de la forêt d'Ecouves.

Sympa, ça change des arbres ! 

 Les bénévoles (on n'en dira jamais assez de bien) nous facilitent le passage et les automobilistes jouent de leurs avertisseurs pour nous encourager. Vraiment, j'adore ce pays !

Tous ces sourires et ces signes d'amitié, ça fait chaud au coeur ! 

Au bout de quelques kilomètres, nous retrouvons de la forêt, enfin c'est ce qu'ils appellent de la forêt... c'est à dire des bois avec des chemins pas trop sales ni trop durs. Moi qui ne suis pas un cador, ça me convient parfaitement.

 Y'a même des côtes mais pas trop dures... tant mieux ! 

Vingt et une bornes et nous voilà déjà au ravito et je suis tôt ravi parce que nous sommes accueillis par Taz et Monstertruck qui vont supporter les kikous jusqu'au bout de la nuiiiit !



A ce ravito, j'ai le privilège d'être servi par le vainqueur de l'édition 2008 ! Je crois que c'est ça l'Esprit Trail.

 Bénévole, c'est un titre de noblesse.

4 Andante 

C'est à ce moment que la célèbre Bambi décide d'accompagner un groupe avec lequel j'ai  jusqu'ici épisodiquement couru. Dans ce groupe se trouve la non-moins célèbre Marioune. Courir en compagnie de ces deux faramineuses jeunes femmes, ça ne peut que plaire au Lutin !

 Lui, c'est Garfield, le cousin de Fritz the Cat.

Ma joie est tellement intense que pendant un moment, j'ai des hallucinations et je commence à voir des trucs bizarres.

J'ai trop forcé sur l'Isostar ! 

Après un court passage à Versailles, nous nous engageons à nouveau dans  des bois et je commence à faire connaissance avec les membres du groupe. En effet, les Damoiselles ne sont pas seules, elles ont deux chevaliers servants en la personne des sires Ampoule31 et Ch'tipépère. Quant à moi, je sers de bouffon.


Avec d'aussi excellents compagnons, vingt bornes sont un souffle de vent et c'est déjà le marathon qui est passé.


Encore sept kilomètres avant le deuxième ravito. Pas trop de fatigue, je m'étonne moi-même. En fait, cela est dû à la très bonne gestion de course de mes camarades.
Taz et Monstertruck sont toujours là et nous attendent à divers endroits. C'est lors d'une de ces rencontres que je leur demande de faire un cliché qui me tient à coeur.

 C'est ce qu'on appelle être bien entouré !  

Je continue bien de papillonner un peu, m'échappant dès que je vois une descente mais quelque chose en moi me dit de rester avec l'Ampoule. Ce gars, c'est une lumière j'vous dis ! J'attends régulièrement le groupe et c'est ce qui va me permettre de terminer dans de bonnes conditions.

 C'est au pied du mur qu'on reconnaît le bon trailer...

Cinquante bornes : deuxième ravito. Je bâfre assis en regardant les animations. Manu l'Ampoule sonne rapidement la fin de la récré et je suis le groupe tant bien que mal en m'enfonçant quelques derniers biscuits salés dans le gosier.


Bambi nous a quittés pour rejoindre ce veinard de Tiga  et je continue avec mes trois compagnons. Bientôt, la nuit tombe et nous finissons par nous équiper en conséquence. Ainsi commence la meilleure partie de la course : le trail de nuit.


5 Allegro furioso
 
La danse est menée par l'Ampoule et Marioune, vraiment très impressionnante. Les ravitos du 63km et du 70km sont avalés au lance-pierre et le rythme devient de plus en plus intense. C'est à ce moment que nous récupérons Kikival que je suis ravi de retrouver puis ... surprise... le Jihem qui va nous accompagner jusqu'au bout et qui ne me jettera même pas de pierres. C'est en me sentant en famille que je traverse le parc de St Cloud au débouché duquel je vais retrouver à nouveau Taz et son Monster ainsi que mon Castor. Félicité !
 Pas le temps de discuter, l'Ampoule mène la danse et les dernières bornes vont se faire à un train d'enfer. Au bout d'un moment, je lâche prise. Je laisse partir Kiki, Ampoule, Jihem et Marioune.


6 Adagietto

Nous ne sommes jamais seuls. C'est Ch'tipépère qui va m'accompagner jusqu'au bout, m'évitant ainsi la tentation de la marche. Nous continuons de doubler des concurrents malgré notre allure modérée. La Tour Eiffel est proche, je suis un peu dans le coaltar mais je vois quand même Hellaumax qui me fait un signe auquel je réponds.
La tour ! J'arrive enfin ! J'en profite pour jeter un oeil sous les jupes de la grande dame :



C'est la fin, plus qu'un étage à monter. Des marches et plus de fatigue. Le hasard me fait arriver avec un pompier d'Ecouché, un club de cross FSGT de l'Orne. Le gars me propose de faire un cliché qui me tient à coeur. 

 Merci Ch'tipépère ! Tu m'as aidé à finir et en plus, t'es pas plus haut que moi ! 

9h41 de course : la famille Kikou est là-haut et je retrouve Vetchar ainsi que mon Mustang. Il m'a mis un quart d'heure dans la vue et c'est moi qui en suis le plus content. The Canasson is back !

7 Finale : lento

En bas, mon staff est là pour me récupérer. J'en profite pour présenter mes camarades à ma Josette  ainsi qu'à mes hôtes.


Bon, le générique va être long si je veux remercier tout le monde. Donc, je vais mettre tous les Kikous dans le même sac : vous avez été si géniaux que je vais m'abstenir de dire du mal de vous pendant une bonne semaine, tiens !

 A part ça Domi, t'aurais pu ouvrir les yeux sur la photo ! 

Et je n'oublie pas mes amis judokas qui m'ont assisté durant tout le week-end. Et assister un Lutin, c'est pas de la tarte !
 8 Coda 

Une surprise m'attendait à la récupération de mon sac à vêtements : Nono et Coli, les deux gastéropodes de Kikouroù. Décidément, ce samedi était  hors du commun !



 Photos additionnelles de Loïc, Josette et Domi.

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