samedi 23 décembre 2017

Douze mois, douze moi

Rétrospective 2017


Comme l'année dernière, je me livre à une petite "introspective" photographique de l'année écoulée. Si l'on compare les deux billets, l'on trouvera des similitudes (Encore des contre-jours !) mais aussi des différences météo-psychologiques. Moins de bleu, plus de bleus...

La plupart des photos sont prises en compagnie de Tonton Gilles, mon compagnon d'errance photographique.

Cliquez sur chaque photo pour obtenir un plus grand format (Retour : croix en haut à droite de la photo).

 Janvier


Pour une fois, Tonton Gilles m'a accompagné en Ecouves. Nous mitraillons longuement ce coucher de soleil sur la Butte Chaumont. Il fait très froid et les couleurs ruissellent sur le papier glacé de l'air incroyablement pur de ce jour d'hiver.

Février


Postés sous le Pont de Sarthe, nous regardons la rivière chuter brutalement à l'endroit où passait autrefois la route de l'étain. Tonton Gilles m'incite à prendre une photo en pause longue, ce qui va donner cet aspect échevelé à l'eau.


Mars


Décidément, mars n'a rien de printanier. Nous cheminons sur la demi-lune à l'arrière de la Préfecture. Les corneilles confectionnent leurs nids dans les hautes branches du Parc de l'Hôtel de Guise. L'une d'elles passe lors d'un fugace instant lors duquel le soleil daigne se montrer.


Avril


Enfin un peu de bleu et d'humour. Ce pommier fleuri avant les autres semble commander à une troupe rangée au garde-à-vous. J'intitule ce cliché : Sgt Spring.


Mai


La météo n'est pas fameuse en ce joli mois de mai, nous cheminons dans le parc des Promenades. Je fais peu de photos de personnages mais ce plan attire mon regard : deux sœurs accroupies dans une attitude que seuls les enfants peuvent avoir. Le grand-père ancien maître d'école voit ici plus de choses que le commun des mortels.


Juin


Le feu de la St Jean de Radon illumine la nuit en Ecouves. La chaleur devient insupportable et je m'éloigne pour rentrer à la maison. Je me retourne une dernière fois pour contempler le monstre dont la lumière découpe crûment les silhouettes des spectateurs. Mon cliché me fait penser à un rituel ancestral dédié à nos ancêtres tapis sous le sol de la forêt.


Juillet


Bibliothèque municipale. Il a beaucoup plu et ce pare-soleil s'est effondré en devenant une piscine à insectes. Sur le coup, le cliché ne m'a pas plu mais Tonton Gilles, grand amateur de lignes, a su m'en montrer l'intérêt. 


Août


Lassay-les-Châteaux en Mayenne. Au détour d'une rue, cette silhouette en véritable mousse, cette plaque bleue  et cette publicité pour le Petit journal (1863-1944) révélée par le décrépissage du mur. La photo est incontournable.


Septembre


Simple et évidente cette clématite blanche sur ce bord de Sarthe où j'avais déjà photographié une passiflore elle aussi blanche. Mon intérêt pour cette fleur vient des gouttes d'eau qui la parsèment.


Octobre


Décidément, l'année est bien sombre. Je prends le reflet du soleil dans l'eau de la Sarthe. Aussi bizarre que cela paraisse, ce cliché est en couleurs et n'a pas subi de traitement.


Novembre


Il n'est pas encore 18 h et les lumières s'allument déjà. Ce candélabre municipal proche de l'hôpital s'est paré d'une vigne vierge. Sur ce pont, les autres luminaires le regardent d'un air hautain. Mais lui il s'en fiche, il sourit.


Décembre


La rue Georges Guynemer est un exemple de réhabilitation réussie. Autrefois peuplée d'immeubles délabrés, elle est devenue un endroit où il fait bon vivre mais ce jour, alors qu’on est en milieu d'après-midi, ce lieu semble porter le deuil de ce jeune aviateur mort en 1917 dans sa 23ème année.



Pour les amateurs  :  mon blog photo régulièrement mis à jour.



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